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Résumé de l'année 2020

📅 January 05, 2021

⏱️7 min read

JANVIER

Janvier 2020, c'est le début de mon projet Mini ! J'ai recupéré mon bateau un mois et demi plus tôt, il est passé rapidement par un chantier Rochelais, PrépaNautic, pour quelques petites finitions, mais il reste encore pas mal de travail à effectuer dessus pour être prêt pour les courses! Au programme jusqu'en avril, des aller-retours entre Paris la semaine où je travaille, et La Rochelle les week-ends pour m'entrainer et préparer le mini. Les premières sorties en solo hors entrainements pour découvrir le bateau me font déjà sentir qu'il va y avoir beaucoup de chose à apprendre, et que le mini est loin d'être un bateau facile à appréhender. Heureusement je ne m'entraine pas seul, nous sommes une petite vingtaine au Pôle Mini La Rochelle, coaché par Julien Pulvé. En janvier, on va donc être une petite troupe d'irreductibles ministes à s'activer tout les week-ends autour de nos petites montures, quand le port des Minimes est bien calme.

FEVRIER

C'est parti pour le premier entrainement en double, Gervais qui n'a pas encore récupéré son bateau embarque avec moi, et le constat est sans appel: on attaque par un parcours côtier dans du vent léger-médium et je ramasse les bouées,et je casse un bras de bout-dehors. Bon en face les équipages sont composés du nouveau et de l'ancien propriétaire d'un mini qui rentre de transat, mais bon je commence à me rendre compte du chemin à accomplir... Je me retrouve à cravacher les week-ends pour mettre le bateau à niveau, bien conseillé par le coach et quelques anciens comme Paul Gauchet. Mais finalement à l'heure du départ sur le premier offshore, je ne peux pas partir, le bateau n'est pas prêt. Je suis un peu vert de voir tout le monde partir pour 24h en mer, à passer la nuit au port. On commence à entendre parler de plus en plus d'un virus là-bas en Chine... On a tous nos problèmes.

MARS

Du jour au lendemain, c'est la confinement. J'ai le temps de passer ranger le bateau et faire une dernière sortie par un grand beau temps avant de filer me confiner dans le Sud Ouest, au Cap-Ferret. On comprend rapidement que l'année va être particulière...

AVRIL

Alors que les courses auxquelles j'étais inscrit sont annulées une par une, on fait contre mauvaise fortune bon coeur. Des formations à distance commencent à s'organiser. Je suis une formation de Christian Dumard, un météorologue et routeur, c'est hyper intéressant. Même si c'est un peu frustrant de ne pas pouvoir naviguer, je me dis que je n'ai certainement pas le pire des confinements, à manger des huitres et du poisson tout les jours, soutien aux circuits-courts locaux obligeant. D'ailleurs Pierre Blanchot, un autre membre du Pôle de La Rochelle, est confiné pas très loin, on arrive à se voir quelques fois...

MAI

Fin du confinement, on peut enfin retourner au bateau. Après deux mois dans l'eau un gros carénage s'impose, mais quel kiff de retourner sur l'eau! Assez rapidement quelques entrainements reprennent, et un nouveau programme de course est dévoilé: pour moi ce sera une course en trois étapes au mois d'Août, la SAS en Baie de Morlaix. Au cours d'un entrainement avec Julien, je remarque une mystérieuse panne, quand je suis sous pilote automatique, il arrive que le pilote débraille tout seul, sûrement un faux contact...

JUIN

Bon je suis clairement en retard sur le programme pour être prêt pour la SAS en août, je m'installe donc pour un mois à La Rochelle en colocation avec Quentin et Constant qui sont au Pôle avec moi, pour pouvoir bosser en télétravail et gérer la préparation du bateau.

Me voici un mois sur place à La Rochelle, et finalement rien ne se passe comme prévu. La faute à cette panne de pilote assez erratique et dont je n'arrive pas à trouver la cause. Sauf que cette panne n'est pas reproductible à terre, donc dès que j'ai fait une potentielle réparation, je dois prendre 3 heures pour sortir en mer et voir si la panne est toujours présente. Est-ce que cela vient du calculateur, du vérin de pilote, d'un faux contact sur l'installation. Bon je refais une toute l'installation éléctrique, la panne est toujours là.

Mais en mini pas de pilote fiable signifie pas de navigation en solitaire possible. Pour pouvoir participer à ma première course, je dois valider 24h en mer en solo ou en double. Je me retrouve donc à faire 24h avec mon père pour un entrainement dans le Pertuis Rochelais et un aller retour dans la nuit jusqu'à Yeu.

Arrive la fin juin, je repars pour bosser 3 semaines. Le calculateur du pilote, qui est le suspect numéro un pour cette panne de pilote, est envoyé en révision.

JUILLET

Bon rebelote, je me base pour deux semaines en télétravail à La Rochelle pour pouvoir finir le bateau, le mettre à la jauge et régler ce problème de pilote avant la SAS en août. Et clairement je n'y serai jamais arrivé sans ma mère et surtout mon père qui passe cinq jours à bosser sur le bateau, notamment deux jours à refaire toute l'installation éléctrique, une deuxième fois. Parce que oui le calculatieur est revenu de révision du constructeur et aucune panne n'a été détectée. Bon une bonne chose, la panne a empiré, elle arrive plus souvent, j'arrive donc à la reproduire au port. Ce qui signifie que pour l'investigation je n'ai plus à partir 3h en mer dès que je veux valider ou éliminer une hypothèse de cause de panne. Je dois donc maintenant tester chaque composant un à un indépendament pour isoler le coupable, sauf qu'aucun banc d'essai n'existe sur La Rochelle. Finalement c'est Gervais, un copain du Pôle, qui accepte que j'interchange des composants de mon installation avec des composants de la sienne. Et la bingo, c'est le calculateur le grand coupable. Une panne qui n'avait pas été détectée par le banc de test du constructeur lui même.

AOUT

Je suis finalement prêt pour la SAS. Mais bon je suis aussi lucide sur mon retard de préparation par rapport aux autres concurrents. Je n'ai navigué que 300 miles sur le bateau, et j'effectue ma première nuit en solitaire sur le bateau durant le convoyage La Rochelle-Les Sables. Une course de folie que je vous raconterai dans un autre post, où je retrouve le plaisir de naviguer, je decouvre mon bateau, la fatigue du solitaire, la pétole, le beau temps Breton. Et pam, troisième étape, un autre concurrent me rentre dedans, fin de course.

SEPTEMBRE

Je passe maintenant à plein temps sur mon projet. J'ai du temps mais plus de bateau qui est en chantier chez Yann Dubet à Prépa Nautic à La Rochelle. Les fomalités d'assurance, d'expertise et de travaux iront très vite, surtout grâce à la Maif qui assure beaucoup des ministes et qui me prend parfaitement en charge. Le bateau devrait être disponible début Octobre. Mais c'est déja la fin de la saison en Atlantique.

Je paticipe à la Duo Concarneau avec Pierre Blanchot sur son Soley 890. La course est décalée de deux jours pour cause de gros temps, j'en profite pour visiter Concarneau et kiter dans les environs. J'arrive clairment en touriste, on fait la fête. Puis départ de la course. On descend à toute blinde de Concarneau à Belle-Ile. Mais qui dit 4h de descente sous spi à 11 noeuds de moyenne sous 20-30 noeuds de vent dit aussi 18h de retour au près sous 20-30 noeuds, et il fait froid, je suis claqué, bref je subis complet et je ne suis pas le meileur des équipiers. Penser à aborder la prochaine course avec plus de sérieux.

OCTOBRE

Voilà je vais récupérer mon bateau, mais s'il n'y a plus beaucoup de course en Atlantique, il y a des courses en Méditerranée. La logistique n'est pas toute simple, mais bon j'avais passé le petit permis remorque, j'ai une remorque, du temps, c'est parti. Direction La Grande Motte à coté de Montpellier, pour un convoyage par la route des plus folklorique. Arrivé la-bas, pour cause de Covid les inscriptions pour la course en Italie ferment plus tôt que prévu et je ne peux pas participer au GPI, décidement. Je participe à une petite course en double dans la rade de Marseille avec mon frère. Le deuxième confinement pointe le bout de son nez.

NOVEMBRE

Retour express Marseille La Grande Motte, sortie de l'eau, et confinement près de La Grande Motte. Je prends le temps de me consacrer à la communication autour du projet, site internetet blog. On suit aussi des cours météo à distance avec Jean-Yves Bernot, j'adore cela c'est passionant.

DECEMBRE

Pour des raisons logistiques, je passe le permis remorque BE. Les conditions des autorisations de navigations se clarifient, étant membre du Pôle France de La Rochelle je peux naviguer même en confinement. Ce mois de décembre est donc l'occasion de s'entrainer un peu en solitaire et de bricoler sur le bateau.

BILAN DE LA SAISON

A l'image des 7,8 millards d'humains, mon année 2020 ne s'est pas du tout déroulé comme prévu. Mais c'est ça aussi découvrir un nouveau sport, d'être le bizuth. Ca n'a pas été toujours facile, mais mon projet ne ressemble pas à tout les autres. Hâte de voir ce que 2021 me reserve, je suis d'attaque !

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